Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, Pr Hervé Ndoume Essingone, a présenté, le samedi 6 juillet, la cartographie des offres de formation et des capacités d’accueil des établissements d’enseignement supérieur.
Cette initiative vise à diversifier les opportunités d’études, tout en garantissant une qualité d’enseignement élevée.
Avec 22 308 bacheliers cette année, les établissements publics disposent d’une capacité d’accueil de 16 215 places, soit un taux d’absorption de 72,68%. Trois établissements d’enseignement supérieur ouvriront leurs portes : le Centre Universitaire de Koulamoutou (CUDEK), la Faculté de Médecine de l’USTM, et la Faculté des Sciences de l’UOB. Les filières proposées couvrent un large éventail, allant des sciences humaines aux sciences économiques, en passant par la santé et les sciences exactes.
«Nous voulons rassurer que les étudiants sont capables d’étudier au Gabon, que le Gabon doit constituer leur première destination, après le baccalauréat. C’est vers le retour de ce comportement que nous nous orientons », a fait savoir le Pr Hervé Ndoume Essingone.
Le membre du gouvernement a également insisté sur l’importance d’aligner les formations avec les besoins socio-économiques du pays, afin de préparer les étudiants à un marché du travail en constante évolution. De plus, les personnes à mobilité réduite sont incluses dans les offres de formation, avec des orientations vers des formations numériques.
Conscient que la création de ces écoles invite à avoir un nombre important d’enseignants-chercheurs et de professeurs, le Pr. Hervé Ndoume Essingone et certains responsables d’établissements avaient suggéré, lors des assises des recteurs à Masuku, de se prêter à l’exercice avec les enseignants déjà affectés dans les grandes universités de ces provinces respectives.
À l’exemple des enseignants-chercheurs de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), qui devraient donner des cours à la faculté de médecine de l’USTM.