Libreville - Murielle Minkoe Mintsa, ministre de la Réforme des Institutions par ailleurs coordonnateur du Comité constitutionnel national du dialogue national inclusif (DNI), a animé ce vendredi 28 juin, une cconférence de presse portée sur les grandes activités législatives et réglementaires du gouvernement, et aussi sur les conclusions du DNI.
C’est plus de mille (1000) articles qui seront soumis à l’appréciation du peuple gabonais lors du Référendum prévu cette fin d’année, a fait savoir le coordonnateur du Comité constitutionnel national du DNI, Murielle Minkoe Mintsa, face à la presse.
Aussi, cette dernière a dressé le bilan de la première session parlementaire qui s’est achevée ce jour, en se prêtant aux questions des journalistes.
Sur la question relative à l’authenticité du rapport du DNI remis au président de la Transition contrairement à ce qui se dit, le ministre a rassuré que toutes les résolutions ont été prises en compte et figurent dans le rapport. Par ailleurs, elle a invité chacun à consulter ledit rapport pour établir des comparaisons.
Sur l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur, le membre du gouvernement a indiqué : « Dans notre pays, nous avons expérimenté une autre organisation des élections hormis le ministère de l’Intérieur avec le CNE; CENAP; CGE. Je pense que nous avons expérimenté les entités autonomes et nous avons vu que ça n’a pas changé grand-chose. De ce fait, est-ce qu’il ne serait pas bien de revenir au ministère de l’Intérieur comme au Sénégal ? Ce n’est pas parce que le ministère de l’Intérieur va organiser les élections que ça va mal se passer », a-t-elle souligné.
Sans langue de bois, les questions sur les recommandations en rapport avec les crimes rituels ; la suspension des partis politiques ont également été abordées .
Selon le ministre de la Réforme des institutions, conformément au calendrier établi par le CTRI, la nouvelle Constitution sera remise au président de la République dans les tous prochains jours.