Situation paradoxale pour l’équipe de France. Assurée d’être qualifiée pour les huitièmes de finale avant même d’affronter la Pologne, la formation tricolore devait quand même gérer un match à forte pression. La raison était simple. Deuxièmes du groupe D au coup d’envoi derrière les Payas-Bas (à la différence de buts générale), les Bleus étaient obligés de s’imposer largement face à la bande de Robert Lewandowski et d’espérer un couac des Bataves contre l’Autriche pour terminer premiers. Un enjeu de taille puisque cela permettait d’éviter la partie de tableau avec l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal. Mais la mission ne s’annonçait pas simple pour une équipe n’ayant toujours pas marqué le moindre but par ses propres joueurs. Pour forcer le destin, Didier Deschamps décidait de modifier ses plans, à commencer par un retour au 4-3-3. Heureux de retrouver Kylian Mbappé dans son onze de départ, le Bayonnais a choisi de mettre Antoine Griezmann sur le banc et d’offrir à Bradley Barcola sa première titularisation en bleu.
Dès l’entame du match, la France avait la mainmise sur le cuir, face à, une équipe adverse regroupée et n’opérant qu’en contre. Une tactique plutôt efficace puisque ce sont les Polonais qui ont tiré les premiers par Zielinski, mais Maignan veillait au grain (6e). Sans doute mis au courant par l’ouverture du score précoce des Autrichiens face aux Oranjes (csc de Malek, 6e), nos Bleus ont alors tenté d’enfoncer le clou face à cette opportunité de ravir la première place aux Bataves. Mais encore une fois, le manque d’efficacité tricolore a fait mal. La faute aussi à un grand Skorupski. Le portier polonais a été impérial face aux tentatives françaises en première période. Auteur de sauvetages décisifs face à Hernandez (11e) et Dembélé (19e), le gardien de Bologne a également mis en échec les deux seuls dangers offensifs français, Kylian Mbappé et Barcola (42e, 45e). De retour dans le onze de départ, Mbappé a d’ailleurs manqué de tranchant durant une bonne partie de la première période. Bien marqué, l’avant-centre devait se contenter des quelques accélérations de Barcola pour espérer se retrouver en position de tir.... suite de l'article sur Autre presse