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Fly Gabon : la jeune compagnie aérienne lorgne déjà le ciel émirati
Publié le mardi 25 juin 2024  |  Gabon Review
La
© Autre presse par DR
La Comilog se dote de deux engins pour optimiser sa production
Les deux engins, appelés cribles, sont arrivés dans un avion de type Antonov 124-100, qui s’est posé ce vendredi matin sur le tarmac de l’aéroport international de Mvengué, à Franceville (Sud-Est du Gabon).
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Alors que les premiers vols domestiques de la nouvelle compagnie aérienne sont attendus, les militaires au pouvoir préparent déjà l’étape d’après : la desserte de Fly Gabon à l’international, notamment les Émirats arabes unis, dont Dubaï est la destination la plus plébiscitée.

Annoncé en mai dernier pour ce mois de juin, le premier vol de Fly Gabon n’a toujours pas eu lieu. Les autorités semblent attendre l’arrivée à Libreville du second aéronef acheté en France il y a quelques mois pour effectuer le premier embarquement de la nouvelle compagnie aérienne nationale. Dimanche 16 juin dernier, un premier avion, un ATR 72-600 d’une capacité de 70 places, a atterri à l’Aéroport international Léon Mba de Libreville. Seulement, les deux appareils sont d’ores et déjà réservés aux vols domestiques.

Pourtant, bien que le pays n’ait pas officiellement acquis d’autres avions pour desservir l’international, le gouvernement pense déjà à la prochaine étape. La semaine dernière, un accord relatif aux services des transports aériens a été ratifié entre l’État gabonais et les Émirats arabes unis. Il s’agit, précise-t-on, d’un cadre juridique visant à «permettre l’exploitation de l’espace aérien des deux États par les compagnies aériennes désignées par leurs autorités compétentes respectives».

Celui-ci «autorise l’établissement d’offres de services aériens entre les deux pays, sans restriction d’origine, de destination ou au-delà de leurs territoires», explique le gouvernement, tout en indiquant néanmoins que cet accord ne pourra entrer en vigueur qu’à condition que le Parlement le ratifie à travers une loi d’autorisation. Ce qui ne devrait pas être difficile à obtenir de la part des députés et sénateurs de la Transition.

Cet accord avec les Émirats arabes unis vise surtout à faciliter les voyages vers Dubaï, un des sept émirats le plus plébiscité pour ses commerces et ses prix plus ou moins attractifs. Plusieurs opérateurs économiques exerçant au Gabon y effectuent leurs achats. Ce qui constitue une belle niche pour la nouvelle compagnie aérienne.
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