Au Gabon, la société civile tire la sonnette d’alarme. Samedi, plusieurs acteurs de la société civile et des parlementaires ont organisé une réunion de concertation à l’issue de laquelle ils ont constaté un manque de transparence dans l’élaboration de la future loi électorale par le ministre de l’Intérieur. Le dialogue national inclusif tenu en avril dernier a décidé de remettre au ministère de l’Intérieur les prérogatives de l'organisation des élections au Gabon. La société civile veut que tous les garde-fous prévus à cet effet soient respectés pour éviter de faire du ministère de l’Intérieur une machine à frauder.
avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
Député de la transition, Marcel Libama participe à la démarche initiée par la société civile pour dénoncer la volonté du ministre de l’Intérieur de faire adopter le code électoral avant la nouvelle Constitution.
« Le chronogramme de la transition est clair : la discussion sur le code électoral aura lieu en janvier, après le référendum qui va adopter la Constitution ! Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est la Constitution qui fixe le régime politique... », rappelle Marcel LIbama.... suite de l'article sur RFI