Port-Gentil dispose désormais de son Ecole pour enfants déficients auditifs

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Publié le mardi 21 mai 2024 | gabonactu.com

© Autre presse par DR
Port-Gentil dispose désormais de son Ecole pour enfants déficients auditifs

C’est officiel ! La province de l’Ogooué-Maritime vient de se doter d’une école pour enfants déficients auditifs (Epeda) après l’école nationale pour les enfants déficients auditifs (Eneda) de Libreville. Elle est le fruit d’un partenariat entre l’État gabonais et la société citoyenne Total énergies EP gabonais, visant à offrir à cette frange de la population des meilleures conditions d’apprentissage.

« Notre société s’apprête à soutenir un projet similaire dans une autre localité du Gabon. On reste engagé dans l’amélioration des conditions de vies des populations », a indiqué Xavier Rouzaud, bienfaiteur représentant l’entreprise Total énergies EP Gabon.

Pour cette seconde école implantée au Gabon plus précisément aux 25 logements dans le 3e arrondissement de Port-Gentil, dédiée aux personnes vivant avec un handicap, malgré le défi relevé par les plus hautes autorités de la République qui promeuvent une amélioration des conditions de vie de ses personnes, fort est de préciser que beaucoup reste à faire. La population des personnes vivant avec un handicap dans la province de l’Ogooué-Maritime est croissante, des mesures manquent à l’appel.

« Pour la province de l’Ogooué-Maritime, 1 106 personnes ont été identifiées et seront accompagnées efficacement par l’État à travers plusieurs réalisations sociales », s’est engagé Nadine Nathalie Awanang épouse Anato, Ministre des affaires sociales.

Cette école d’une capacité d’accueil de 100 écoliers participe à la réinsertion et l’autonomisation des personnes vivant avec un handicap, et favorisera sans nul doute une meilleure prise en compte de cette frange de la population souvent marginalisée.

La problématique de la prise en charge de l’enfant en situation de handicap reste un combat. La mise en place de cette école repond à la notion d’égalité de chances pour ces enfants, indique-t-on.

Accueillant aujourd’hui 37 apprenants cette école a pu placer malgré les moyens très réduits, trois élèves au concours national du certificat d’études primaire.

‹‹ Grâce à vous nos apprenants ont pu démarrer leur atelier manuel autour du point de croix et du crochet, c’est pour dire que la force du développement est dans l’unité », a souligné Carine Flora Dibata, directrice provinciale des affaires sociales.

Le manque de personnel adéquat, d’éducateurs spécialisés, de formation et bien d’autres sont les problèmes que rencontrent déjà ce nouvel établissement.

Jean Jacque Rovaria Djodji

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