La présidente de la Ligue nationale de football féminin (Linaffem), Odile Andréa Ossawa a laissé entendre que l’entité qu’elle dirige était toujours en attente du financement de l’Etat devant permettre le démarrage du championnat national, a-t-on constaté.
« Nous attendons que l’argent soit mis à notre disposition pour démarrer ce championnat. Nous devons aussi communiquer avec le ministère de tutelle, car jusqu’à ce jour, nous ne savons pas ce qui se passe au niveau du ministère. Il y a des avancées par rapport au démarrage de ce championnat mais qui jusque-là n’a pas démarré à cause du modèle économique », a déclaré Odile Andréa Ossawa, lors de l’assemblée générale ordinaire de la Linaffem.
Cette dernière a également regretté l’absence des représentants de la Linaffem lors de l’audience que le président de la Transition a accordée aux différentes parties impliquées dans le processus de démarrage des compétitions domestiques dans le pays.
« Nous avons joué la moitié d’un championnat sans avoir reçu une quelconque contribution de l’État. Il faudrait dès cet instant comprendre que nous avons fait les efforts qu’il faut en ce qui concerne le développement du football féminin. Les présidents des clubs que nous sommes avons saigné sur la première année expérimentale », comme pour rappeler Freddy Koula parlant de toutes les difficultés auxquelles font face la Linaffem et les clubs pour faire décoller le championnat national féminin depuis sa création.
Notons toutefois que cette deuxième assemblée générale ordinaire de la Linaffem s’est clôturée par l’adoption du budget 2022-2023, la validation des procès verbaux et du rapport d’activités.