Libreville – Ce nouvel organe mis en place mardi dans l’organisation de la transition, a pour mission de réviser et de proposer des amendements à la Constitution. Il sera dirigé par Murielle Minkoué épse Mintsa, l’actuel ministre de la reforme des institutions, qui aura qualité de coordonnateur.
Comme promis par le président de la transition, la création du comité de suivi, évaluation et surveillance des actes du dialogue national inclusif est effective. En effet, le communiqué n°058 du CTRI rendu public mardi soir, fait état de la nomination des membres du Comité Constitutionnel National par le chef de l’Etat, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Outre le coordonnateur, vingt (20) autres personnalités ont été nommées au bureau ou comme membre de de cet organe de transition. Le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, qui a lu le décret présidentiel, a cité Zacharie Myboto (coordonnateur adjoint 1), pasteur Béni Ngoua Mbina (coordonnateur adjoint 2), Docteur Alexis N’nang Ondo (rapporteur), Abdou Razzack Guy Kambogo (rapporteur adjoint 1) et Girard Ondzanga (rapporteur adjoint 2).
Comme membres, Il y a le Général de division Brigitte Onkanonwa, Paul Marie Gondjout, Anita Mébiame Koumbi Guiyédi, Vincent Lébondo Lemali, Pr Télésphore Ondo, Pr Sylvestre Kouawou, Pr Bruno Mvé Ebang, Dr Arsène Moro Ngui, Me Lubin Ntoutoume, Hugues Bourobou Bourobou, Dr Andy Grégory Léyinda Bickota, Dr Jean Delors Biyoghé Bi Ntougou, Diane Nkoulou Ondo, Georice Ndza Mamboundou et Bertille Andeme Obiang.
Murielle Minkoué et ses collègues auront donc la lourde responsabilité de rétablir l’ordre constitutionnel en examinant les changements opérés par les nouvelles autorités. Ils sont appelés à proposer des amendements ou des réformes pour restaurer le processus démocratique et l’Etat de droit.
Le Comité Constitutionnel National que le président du CTRI vient de mettre en place va en définitif rédiger une nouvelle constitution ou modifier l’actuelle pour refléter les aspirations du peuple et rétablir la stabilité politique.
L’organe pourra avoir en son sein trois (3) sous-comités dont un en charge de rédaction de la nouvelle constitution, un autre chargé du suivi et l’autre chargé de la surveillance. Ou encore les nouvelles autorités procèderont à la création de trois commissions différentes.
Il faut noter que la mise à place du Comité Constitutionnel National vise à garantir que la Constitution reste pertinente et en phase avec les besoins et les valeurs de la société.