Entre lutte contre le chômage et quête de l’autosuffisance alimentaire du pays, l’État gabonais met à la disposition du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche 200 nouveaux postes budgétaires censés «revitaliser» ces trois secteurs d’activité.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche devrait bientôt compter 200 nouveaux agents. C’est, en tout cas le nombre de postes budgétaires que le président de la Transition entend mettre à la disposition de cette administration dont la mission principale est de permettre au Gabon de parvenir à l’autosuffisance alimentaire. Une mission qu’elle est loin d’accomplir au regard du faible développement de ces secteurs. Pourtant, les militaires au pouvoir croient pouvoir faire bouger les choses dans le sens souhaité par les Gabonais.
Aussi, le membre du gouvernement et porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, explique-t-il qu’il s’agit d’un «renforcement des capacités opérationnelles» visant à «revitaliser» ces trois secteurs d’activité. L’autre objectif du général Brice Clotaire Oligui Nguema est de lutter contre le chômage endémique au Gabon «en générant des emplois durables qui amélioreront la qualité de vie des citoyens gabonais et stabiliseront nos communautés rurales».
Au moment où le gouvernement s’apprête, par exemple, à relancer les activités des fermes agricoles gérées par Sotrader, cette mesure, dit-on, permettra de «stimuler significativement la production agricole». Au Gabon,les autorités semblent plus que jamais soucieuses de répondre à la demande alimentaire en constante augmentation. Le renforcement de la sécurité alimentaire figurerait aussi dans leurs préoccupations pour l’amélioration du bien-être des populations.