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Danger sur le trafic urbain librevillois : 5 raisons de sévir sur les taximen
Publié le mardi 30 avril 2024  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Les policiers déguerpiront de gré ou de force les bars en bordure des écoles
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Avis au Commandant en Chef des Forces de Police Nationale, le général Serge Hervé Ngoma : Libreville se transforme chaque jour un peu plus en véritable jungle, où les taximen font régner leur loi dans le trafic routier urbain. Mépris du Code de la route, manœuvres hasardeuses, stationnements gênants, excès de vitesse… Face à l’indiscipline généralisée de ces conducteurs, les autorités, notamment la Direction générale de la sécurité routière, doivent urgemment reprendre le contrôle pour assurer la sécurité de tous.

Un véritable fléau gangrène les rues de Libreville au quotidien. Slalomant entre les voitures, freinant sec pour embarquer ou déposer des clients, les taximen de la capitale gabonaise font régner la loi de la jungle sur la chaussée. Comportements dangereux, infractions répétées au Code de la route, indiscipline généralisée… Face à ce chaos urbain, la coupe est pleine pour les usagers qui souhaitent une action ferme et rapide des autorités. Il est urgent de muscler la mise en ordre de ces conducteurs devenus un danger public.

5 bonnes raisons justifiant des mesures musclées.

Une insouciance meurtrière. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 70% des accidents survenus à Libreville en 2020 mettaient en cause des taxis. 77 morts et 1196 blessés, un lourd tribut payé par les usagers causé par le peu de cas que font les taximen des règles élémentaires du code de la route. Dépassements dangereux, stops intempestifs, zigzags inconsidérés… Leur conduite à risque est, en permanence, une véritable mise en danger d’autrui.
Un manque criant de formation. Nombreux sont les taximen qui conduisent avec un faux permis voire sans permis du tout. La formation en auto-école fait souvent défaut pour ces professionnels de la route qui n’ont que l’appât du gain comme boussole. Une réalité alarmante qui exige un réel contrôle des compétences et la délivrance de permis aux seuls chauffeurs formés.

Un mépris total des forces de l’ordre. Malgré les annonces, en août 2022, du directeur de la sécurité routière concernant la réactivation de sa commission de retrait de permis de conduire, et malgré l’assignation des policiers à la verbalisation, ces derniers restent de marbre face aux innombrables infractions des taxis. Un laisser-aller dont profitent ces chauffeurs indisciplinés pour s’adonner en toute impunité à leurs manœuvres les plus folles et dangereuses. Par réaction et imitation, de nombreux chauffeurs civils, non-taximen, ont adopté ce type de conduite où la rapidité, le mépris des priorités, l’avantage comme au football sont les règles.
Une jungle urbaine. Arrêts sauvages, dépassements à contre-sens, stationnements anarchiques… Le quotidien des Librevillois tient plus du jeu de survie que de la circulation routière normale. Une véritable loi de la jungle règne en ville, imposée par des taximen déterminés à gagner chaque minute au détriment de la sécurité générale.
Des passagers pas toujours irréprochables. S’il est aisé de jeter l’opprobre sur ces chauffeurs indisciplinés, les usagers ne sont pas non plus exempts de tous reproches. Leurs injonctions à s’arrêter n’importe où, et leur choix d’attendre les taxis à des carrefours ou des tournants, participent bien souvent à la gêne générée. Un rappel à l’ordre des deux parties est donc résolument indispensable.

En l’absence de régulation ferme, les rues de la capitale gabonaise sont devenues le théâtre d’un danger public permanent. Il est urgent que les autorités reprennent les choses en main en mettant en œuvre un réel contrôle couplé à des sanctions dissuasives. La sécurité de tous les usagers de la route en dépend.
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