Vincent de Paul Massassa, ancien ministre du Pétrole du Gabon, se retrouve dans une situation où son accès à sa famille et à ses droits fondamentaux semblent limités depuis son incarcération. Les autorités de la prison centrale de Libreville ne permettent à aucun de ses proches ni même à son avocat de le voir, soulevant ainsi des questions sur le respect des droits des détenus, quelles que soient les accusations portées contre eux.
Les circonstances de son arrestation, suite au coup d'État du 30 août 2023, et son placement en détention à la prison centrale de Libreville sont entourées de controverses. Les allégations de concussion, de détournement d'argent public et de blanchiment des capitaux qui pèsent sur lui sont au cœur de cette affaire.
Son isolement familial est également souligné, avec des informations selon lesquelles il aurait été privé de tout contact avec ses proches depuis plusieurs mois. Des témoignages mentionnent même des actes de maltraitance à son égard en détention, avec des traces de sévices constatées sur son corps peu après son arrestation.
La santé de Vincent de Paul Massassa est également source de préoccupation, avec des rapports indiquant qu'il souffre d'une maladie chronique pour laquelle il ne recevrait pas de traitement en prison. Cette situation soulève des inquiétudes quant à son bien-être et à l'application des normes humanitaires en détention.