A l’initiative de la Coalition nationale des organisations féministes pour la génération égalité au Gabon (CNOFGEG), un atelier de renforcement des capacités a été organisé à l’intention d’une cinquantaine de professionnelles de l’information et de la communication appartenant à différents médias publics et privés. Un atelier destiné à rappeler les responsabilités qui incombent aux unes et autres, en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l’information dans les règles éthiques et de déontologie, propres à assurer la paix et la cohésion sociale.
Organisé, si l’on en croit la CNOFGEG, avec le concours du ministère de la Communication et des médias et le partenariat des bureaux de l’UNESCO, de l’UNICEF et de l’UNOCA au Gabon, cet atelier vise à rappeler, afin de les optimiser « les techniques et méthodes de production des supports matériels d’information, d’éducation et de communication des messages non haineux, dans un contexte sensible, notamment celui de la transition et de la tenue du dialogue national inclusif, au lendemain des élections déboutées le 30 septembre 2023 par un coup d’état légitime », a souligné à l’ouverture des travaux, la Vice-présidente de la CNOFGEG, Sophie Dibadi.
Les panels, animés par des personnes qui font autorité sur les différentes matières traitées, ont donné lieu à des échanges enrichissants et un partage de bonnes pratiques entre les participants. Des panels qui s’articulaient autour de quatre (4) principales thématiques que sont : justice et droits des femmes journalistes ; nécessité du respect de la déontologie journalistique dans le traitement de l’information en périodes sensibles ; l’éradication du discours de haine dans les médias ; paix et la sécurité : comment les femmes des médias doivent prévenir les conflits par la diffusion des messages non haineux.
A l’appui des enseignements et expériences véhiculés la CNOFGEG entend fédérer une plate-forme de femmes journalistes des médias publics et privés autour de la diffusion des valeurs d’amour, d’humilité, de paix, de tolérance et de résilience, socle de la société gabonaise.
Elle voudrait aussi rallier ladite plate-forme à la profonde réflexion qu’elle a ouverte depuis sa création il y a 2 ans, autour des thématiques visant à améliorer la qualité de la vie de la gente féminine, à savoir : lutter contre les violences basées sur le genre ; encourager la justice et le droit économique ; assurer l’autonomie corporelle et le droit à la santé sexuelle de la reproduction ; accompagner l’action féminine pour la justice climatique ; vulgariser les technologies et l’innovation pour l’égalité des sexes et promouvoir le leadership féminin.