Il ne reste plus qu’une coquille vide du complexe omnisports Michel Essonghe, implanté au quartier Sogarès dans le département de Bendjé. Sept ans après son Inauguration par le président déchu Ali Bongo Ondimba, ce temple du sport multidisciplinaire est victime depuis plusieurs mois d’actes de vandalisme par des hommes dont l’identité n’a toujours pas été révélée.
« Pour moi, c’est un constat amer que je fais ici. Il y a beaucoup de chose à revoir au niveau de ce stade, il y’a eu pas mal de vol ici et un problème d’électricité », a fustigé durant sa visite, Dr André Jacques Augand, Ministres des Sports.
Les écrans, les portes, les sanitaires, les fauteuils, les ordinateurs et bien d’autres ont été vandalisés. Par manque d’électricité après la Can de 2017, ce bijou sportif a enregistré des visites inopinées perpétrées par des braqueurs et autres voyous du quartier.
Selon lui, « le stade fonctionne actuellement avec des groupes, et ces groupes ont des problèmes au niveau des pièces ».
L’insécurité règne sur ce lieu au point ou les riverains du stade sont contraints de rentrer chez eux des 18h pour éviter d’être des victimes de braquage et autres crimes. Pour refaire vivre ce stade de 20 000 places, le gouvernement, compte initier une étude globale des tâches réalisables.
À ce jour les deux écrans géants ne fonctionnent plus tout comme les projecteurs par manque d’électricité. Surveillé par un service de gardiennage, ce dispositif n’a pas fait reculer les bandits qui n’ont eu de cesse de tester les forces de l’ordre appelés en renfort pour sécuriser ce site.
« Ce stade depuis la dernière Can fonctionnait en matière d’eau avec des puits, en matière d’électricité c’était des groupes électrogènes. Et là, on va essayer de voir avec la SEEG comment acheminer l’eau pour régler un certain nombre de problèmes », -t-il indiqué.