Après la phase 1 du Programme d’investissements du secteur éducation (Pise) qui financé par l’Agence française de développement (AFD), a permis la livraison de 15 établissements scolaires construits ou réhabilités dans le Grand Libreville, 13 établissements seront construits ou réhabilités dans le Grand Libreville et Port-Gentil pour la phase 2. L’annonce a été faite le 18 avril à l’issue de la 9e réunion du Comité de pilotage du projet Pise.
Pour endiguer le phénomène des effectifs pléthoriques dans les salles de classe au Gabon, les établissements du Grand Libreville et de Port-Gentil s’enrichiront bientôt de nouvelles salles de classe. Le 18 avril, le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq a dirigé dans ce cadre, la 9e réunion du Comité de pilotage du Programme d’investissements du secteur éducation (Pise). Travaux étaient axés sur le bilan de la phase 1 du Projet et la préparation de la phase travaux axés sur le bilan de la phase 1 qui a permis la livraison de 15 établissements scolaires construits ou réhabilités dans le Grand Libreville.
Mais aussi, axés sur la préparation de la phase 2. «La deuxième phase est lancée. Les travaux devraient commencer cette année. Donc 13 nouveaux établissements, nous l’espérons, seront construits ou réhabilités à Libreville et Port-Gentil», a fait savoir Collens Gulnoza, la chargée de mission Agence française de développement (AFD) au Gabon. L’AFD finance pour ainsi dire, ledit projet qui pour cette deuxième phase, se concentrera sur deux grandes agglomérations. «La phase 1 des travaux est bouclée. Terminée», a pour sa part commenté, le Luc Ngaba, coordonnateur du projet Pise.
Selon lui, cette deuxième concernera entre autres, sept sites dans le Grand Libreville avec à la clé, la construction de deux grands complexes dans la commune de Ntoum, mais aussi des réalisations à Nkoltang, au lycée public de Bikélé, au Pk27 où il est prévu un grand complexe. Pour cette phase, Camélia Ntoutoume Leclercq tient au respect du calendrier. «Nous ne pouvons pas nous permettre en cette période de Transition d’avoir du retard», a-t-elle déclaré. Des entreprises sont déjà identifiées pour mener les travaux et alors que certaines trainent le pas, elle a requis des sanctions. «Donc j’ai demandé que le cabinet soit mis en demeure et comme je suis toujours insatisfaite j’ai demandé que des pénalités soient appliquées pour que l’entreprise puisse rapidement donner tous les plans qu’il faut et surtout des plans de qualités», a-t-elle fait savoir.