L’insalubrité est un problème de santé publique, d’où l’importance pour les populations et les autorités de préserver l’environnement. À cet effet d’ailleurs, l’ancienne Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Margaret Chan, « la santé de la population passe par la salubrité de l’environnement ». Toute chose qui devrait attirer l’attention des autorités en charge de la question, afin d’adopter des habitudes favorisant la propreté environnementale.
Selon un rapport rendu public par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’insalubrité de l’environnement serait à l’origine 12,6 millions de décès par an. Une situation qui nécessite que le gouvernement porte un regard attentif sur les moyens à mettre en place pour prendre soin de notre environnement. En effet, ledit rapport indique que vivre et travailler dans un environnement sain diminuerait considérablement le risque de maladies et de décès prématurés de millions de personnes.
La pollution de l’air, les maladies infectieuses, les affections respiratoires chroniques, les cancers, les accidents vasculaires cérébraux entre autres sont liés à des causes environnementales. Ainsi, pour faire baisser la morbidité et la mortalité liées à l’environnement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande « d’utiliser moins les combustibles solides pour la préparation des repas et accroître l’accès aux technologies énergétiques entraînant peu d’émissions de carbone » indique le rapport.
Les populations appelées à prendre soin de leur environnement
Au regard des données rendues publiques par l’OMS, il serait judicieux que les populations gabonaises rompent avec leurs comportements inciviques. Principalement le fait de jeter les ordures ménagères à tout va. Une habitude qui a la peau dure et qui au fil du temps à finir par transformer l’image de Libreville la coquette. Insoucieux et insouciants, les librevillois n’ont pas encore réalisé que plusieurs affections dont ils souffrent, proviennent de l’insalubrité à laquelle ils tiennent visiblement et qu’ils entretiennent.
De leur côté, les autorités compétentes doivent également prendre ce problème à bras le corps car il en va du bien-être physique et moral de milliers de personnes, dont les plus vulnérables selon le rapport de l’OMS, sont les enfants de moins de 5 ans et chez les sujets âgés de 50 à 75 ans. Agir responsablement en gardant notre environnement sain permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées de 50 à 75 ans dans le monde et pour le cas du Gabon, des milliers de personnes.