Libreville - La Commission économie était l’invité de la conférence de presse du dialogue national inclusif de ce jeudi 18 avril. Au cours de ce passage, les commissaires ont abordé plusieurs thématiques notamment l’enrichissement illicite, la corruption, ainsi que, la nécessité de diversifier l’économie gabonaise.
Le nombre de contributions à la commission économie et finances est évalué à 3683. Sur la base de ces contributions réparties en thématiques, les contributeurs estiment que les procédures administratives des PME/PMI sont longues et lourdes et que l’Etat ne les accompagne pas suffisamment.
Pour solutionner ce problème, ils proposent par exemple que l’Etat apporte son soutien aux populations et accélère la diversification de l’économie.
Dès lors que se pose une question, celle de savoir comment diversifier l’économie gabonaise au regard de nombreuses barrières qui se posent ?
Pour les commissaires, il faut faire le choix d’un secteur d’activité, connaître les forces et faiblesses et être leader dans ce domaine.
Aussi, ils recommandent la culture d’entreprise par la formation.
Et sur la question de nationalisation de certains secteurs d’activités, les commissaires en plus des contributions des compatriotes proposent : « nous n’avons pas une bonne politique de concurrence. Ce qui fait que les étrangers abusent de leur présence dominante. Il nous faut lutter contre la concurrence déloyale qui fait sortir les Gabonais de n’importe quel marché ou activité », indique le Pr Gabriel Zomo Yebe.
Michel Edou Ngomo a pour sa part abordé la question de la stratégie: « les barrières à l’entrée c’est-à-dire que, les conditions de création d’entreprises pour un gabonais ne seront pas les-mêmes pour quelqu’un d’autre. »
Pour les contributeurs, il y a une nécessité de renforcer le dispositif existant, mais également que l’Etat fasse le gendarme pour obtenir les résultats escomptés.