Sylvia Bongo et Noureddine Bongo, détenus à la prison centrale de Libreville après le Coup de la Libération, ont vu leur requête pour une prétendue détention arbitraire rejetée par la justice française, ce mercredi 17 avril 2024, renseigne focus groupe média.
Leur demande, introduite auprès du tribunal de Paris, alléguait une détention contraire aux principes légaux.
Malgré les efforts déployés par leurs avocats pour ternir l'image du nouveau pouvoir à Libreville, la justice française a balayé leur argumentaire. La requête a été classée sans suite, marquant un premier échec pour l'ancien chef de l'État Ali Bongo, son épouse Sylvia Bongo et leur fils Noureddine Bongo.
Face à ce revers, les avocats de la famille Bongo se sont tournés vers le Groupe de travail de l'ONU pour tenter de faire reconnaître la "détention arbitraire" de l'ancien couple présidentiel et de trois de leurs enfants.
Cette stratégie juridique suscite des réactions diverses parmi les compatriotes, notamment ceux qui ont été arrêtés lors de l'opération Scorpion. Malgré les pressions et les interventions extérieures, la justice gabonaise doit rester inflexible, car comme le dicton le dit, "nul n'est au-dessus de la loi".