La présidente du mouvement féministe «l’Appel des mille et une» (AMU), Nicole Assélé, a fait une déclaration, ce mardi 9 avril, pour exprimer son indignation et sa désapprobation face à la surreprésentativité des hommes au Dialogue national inclusif, soit 502 hommes contre 144 femmes, pour un pourcentage d’environ 22% de présence féminine.
«Je me permets d’exprimer toute mon indignation et de dire toute ma désapprobation devant cette situation qui constitue un véritable recul, alors que le Gabon a toujours été cité en exemple en matière de promotion des questions de genre», a fait savoir Nicole Assélé, qui estime pouvoir mieux défendre les causes des femmes.
Selon la présidente de l’AMU, la justice et l’équité auraient voulu que la représentativité des femmes soit portée à un niveau raisonnable, d’au moins 30%, pour faire entendre leur différence et exprimer les préoccupations spécifiques.
Pour Nicole Assélé, la mise en place d’une commission Vérité-Réconciliation-Justice Pardon-Réparation, serait la bienvenue, comme exprimé par Alain Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre du gouvernement déchu lors de sa démission du poste de 2e vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG).
Ceci, afin « que toute la lumière soit faite sur les crimes de sang, les crimes économiques et financiers que tous nous déplorons, afin que chacun, individuellement ou collectivement, assume sa part de responsabilité dans les erreurs du passé», a-t-elle indiqué.