Alors que les commissaires entreront dans le vif du sujet le lundi 8 avril, au stade de l’amitié d’Angondje, que certains continuent d’émettre des doutes quant à la crédibilité des travaux qu’ils croient pipés d’avance, le président du Bureau du Dialogue national inclusif s’est voulu rassurent, le 6 avril. «Rien n’est écrit d’avance», a affirmé Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba qui a rappelé aux commissaires qu’ils écriront ensemble cette nouvelle page du Gaon.
Au stade de l’amitié d’Angondjé où il préside les travaux du Dialogue national inclusif, l’archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, dit avoir conscience des attentes des populations gabonaises par rapport à ces Assises ouvertes le 2 avril dernier. Face aux réserves de certains quant à l’issue des travaux, il a fait observer que sa responsabilité, ainsi que celle des membres du bureau qu’il préside est engagée. «Rien n’est écrit d’avance. C’est à nous d’écrire ensemble cette nouvelle page du Gabon», a-t-il déclaré.
Au-delà de toutes les craintes et récriminations, monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba estime que le succès de ce Dialogue dépend de toutes les parties engagées qu’elles soient commissaires ou membres du bureau. «Je réitère que rien n’est écrit d’avance», a-t-il insisté lors de la plénière du 6 avril, affirmant que c’est à travers les réflexions, contributions constructives et l’engagement sincère de tous les participants que l’avenir du Gabon se construira. «Laissons de côtés nos égoïsmes et nos divergences pour nous concentrer sur l’essentiel : l’avenir du Gabon», a-t-il conseillé.
Le Gabon étant à la croisée des chemins, il assure que «l’heure du sursaut patriotique a sonné». Il appelle chaque participant à saisir l’opportunité de construire un nouveau Gabon. «Puise l’Éternel Dieu nous doter de sagesse pour guider nos échanges et améliorer la qualité de l’ensemble de nos travaux», a prié l’archevêque métropolitain de Libreville, monseigneur Jean-Patrick Ia-Ba.