À l’instar de bien d’autres membres de l’ex-parti au pouvoir, Franck Nguema a démissionné, le 22 mars dernier, du Parti démocratique gabonais (PDG). Il dit partir pour des raisons personnelles.
À travers une lettre très courte le 22 mars, Franck Nguema a fait part de sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG). Membre du bureau politique fédération Arvorbam du 2e arrondissement de la commune d’Akanda, l’homme dit claquer la porte pour des «raisons personnelles». Notamment, «après plusieurs mois d’observation et de réflexion». Député indépendant, Franck Nguema avait choisi dans la foulée de la présidentielle 2023 d’officiellement rejoindre l’ex parti au pouvoir. Ministre de la Jeunesse et des sports, il s’était fait le chantre d’Ali Bongo.
Muet et invisible depuis la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’homme ne fait parler de lui que près de sept mois après le changement de régime dans le pays. Selon certaines indiscrétions, dans la foulée du coup d’État, «il n’a pas non plus échappé aux militaires».