Libreville – Le Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique, tenu en session extraordinaire, le 5 mars 2024, au siège du Secrétariat général de l’OCI, à Djeddah, à la demande du Royaume d’Arabie Saoudite, de l’État de Palestine, du Royaume hachémite de Jordanie et de la République islamique d’Iran, pour discuter de l’agression israélienne en cours contre le peuple palestinien.
Réaffirmant les principes et objectifs de la Charte de l’Organisation de la Coopération Islamique ;
Rappelant toutes les résolutions de l’OCI relatives à la cause palestinienne et à la Ville sainte d’Al-Qods Al-Charif, dont la plus récente aura été adoptée par le Sommet conjoint extraordinaire arabo-islamique sur l’agression israélienne contre le peuple palestinien, réuni, le 11 novembre 2023, à Riyad, Royaume d’Arabie Saoudite ;
Réaffirmant la primauté de la cause palestinienne pour l’ensemble de la Oummah islamique et renouvelant le soutien aux droits inaliénables du peuple palestinien, notamment son droit à l’autodétermination, au retour des réfugiés palestiniens, à l’indépendance et à l’établissement de l’Etat palestinien souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Al-Qods Al-Charif comme capitale, ainsi que son droit de légitime défense face à l’agression israélienne visant son existence, ses biens et ses symboles sacrés ;
Au vu de la poursuite de l’agression barbare et sans précédent dans le Territoire palestinien occupé et, tout particulièrement, dans la Bande de Gaza, qui a fait à ce jour près de 30 400 martyrs, dont 70% sont des femmes (8000) et des enfants (12 650), et plus de 71 500 blessés palestiniens, outre le déplacement forcé de plus d’un million et demi de palestiniens hors de leurs foyers ;
REAFFIRME sa condamnation de l’agression barbare globale et sans précédent menée contre les civils dans la Bande de Gaza assiégée et dans l’ensemble du Territoire palestinien occupé, sous forme de meurtres, de bombardements, d’actes de destruction délibérée et d’atrocités, y compris le crime de génocide et son rejet catégorique du ciblage des civils, sous quelque prétexte que ce soit, de leur déplacement coercitif hors de leurs foyers et de leurs terres, de leur privation de nourriture et d’eau, de leur manque d’accès sécurisé à l’aide humanitaire, en violation de toutes les normes et lois internationales, et de tous les principes et valeurs humanitaires les plus élémentaires, ainsi que de la prise pour cible des civils en quête des aides modestes qui parviennent à la Bande de Gaza pour les tuer, dans un crime odieux qui répugnent à la dignité et à la conscience humaines ; et TIENT Israël, en tant que puissance occupante, pour entièrement responsable du sort des civils de la Bande de Gaza et du génocide qui continue d’être commis à leur encontre en usant de tous types d’armes, à travers les bombardements, le siège, l’utilisation de la famine comme arme de guerre, la privation d’eau potable, de nourriture et d’électricité, et le déplacement forcé.... suite de l'article sur Agence Gabonaise de Presse