Libreville – Depuis quelque temps, des appels à la haine sont régulièrement lancés dans les médias locaux et sur des forums de discussion à l’encontre des agents de la SEEG. Plus grave, certains de nos clients, mus par une lecture biaisée du contexte, n’hésitent plus à passer à l’acte : agents séquestrés, locaux saccagés, matériel roulant dégradé, etc.
Un tel comportement est d’autant plus choquant qu’il vise des employés en activité, au service des populations gabonaises. L’intolérance, la stigmatisation de l’autre, demeurent des fléaux dans notre société : ils doivent être combattus et condamnés comme tels, quelle que soit l’identité de leurs auteurs.
La SEEG, faut-il le rappeler, assure pour le compte de l’Etat une mission de service public de l’eau et de l’électricité au Gabon. Les perturbations observées sont imputables à un retard dans la réalisation des investissements structurants.
En cette période difficile, il semble incompréhensible et inacceptable que les agents de la SEEG soient victimes d’agissements aussi indignes dans le cadre de leur mission. Il est également à déplorer que ces comportements d’une autre époque s’étendent sur l’ensemble des usagers, notamment sur ceux qui ont le plus besoin de nos services.
Face à cette montée de la violence, la Direction Générale de la SEEG se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires chaque fois qu’elle aura connaissance de tels agissements, afin que leurs responsables soient sanctionnés à la mesure de leur acte. Les services publics et le personnel doivent être respectés !