Reconnue formellement en regroupement de partis politiques, la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui compte cinq formations politiques, à savoir : le Congrès pour la démocratie et la justice, Les Sept merveilles du peuple, le Parti gabonais du progrès, les Souverainistes écologistes et l’Union républicaine pour la démocratie et le progrès, a tenu sa rentrée politique le weekend écoulé à la Chambre de commerce de Libreville. Bien que soutenant la transition actuelle, la CNR refuse d’être un mouton de Panurge.
Toujours proche de Jean Ping, dont ils ont soutenu la candidature lors de la présidentielle de 2016 et bien après, la Coalition pour la Nouvelle République s’est donné une autre configuration. Celle d’un regroupement formel des partis politiques, à la suite d’un dépôt des actes consécutifs au ministère de l’Intérieur. Elle est composée du Congrès pour la démocratie et la justice, Les Sept merveilles du peuple, le Parti gabonais du progrès, les Souverainistes écologistes et l’Union républicaine pour la démocratie et le progrès.
À la faveur de sa rentrée politique, le 2 mars dernier, les membres du CNR ont examiné en détail la situation de la transition actuelle, présidée par le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Tout en confirmant son soutien au processus, la CNR insiste sur le fait qu’accompagner quelqu’un ne signifie pas renoncer à son indépendance d’esprit ou être le mouton de Panurge. «L’amitié véritable consiste également à exprimer des vérités qui permettent à l’ami de rectifier une mauvaise décision ou une mauvaise trajectoire», a souligné le porte-parole de la Coalition, le Pr Vincent Moulengui Boukossou.... suite de l'article sur Gabon Review