La posture, le ton et la nature du discours très interpellatif du Président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot, Pierre Alain Mounguengui, sur l’état dans lequel se trouve la discipline dans le pays, à l’ouverture des travaux, a retenti telle une urgence. L’urgence d’une prise de conscience collective dont le but serait de « s’organiser, se retrouver entre acteurs du football, afin d’emprunter les voies nécessaires pour sortir notre football de l’état dans lequel il se trouve », a-t-il souhaité.
Pour y parvenir, l’ancien arbitre international gabonais a énuméré un certain nombre de préalables, qui, selon lui, pourraient inverser la tendance d’un football local en perte de vitesse permanente. Et dont l’inconstant National-Foot en est le parfait symbole d’un mal qui est peut-être temps de soigner aujourd’hui depuis la racine.
Ceci, en utilisant des méthodes qui ont, par la passé, fait recette. C’est-à-dire, redonner au championnat national son rythme et son format classique, offrir aux footballeurs locaux l’occasion de jouer, en mettant un accent particulier sur les compétitions domestiques.
Aussi, Pierre Alain Mounguengui pense-t-il que le moment est venu de mettre fin à l’usage des générations spontanées au sein des sélections nationales et miser plutôt sur la formation des jeunes et celle des formateurs.