En 2024, le Gabon reste le pays le plus riche de la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad) selon un classement publié en janvier dernier par le magazine britannique Global Finance qui se base sur le produit intérieur brut (PIB) par habitant en parité de pouvoir d’achat (PPA). Le pays d’Afrique centrale enregistre en 2024 d’après le Global finance, un PIB par habitant en PPA de 19165 dollars et se positionne également comme le 5e pays le plus riche d’Afrique et le 90e dans le monde. Un positionnement que le Gabon occupait déjà en 2023 et que le pays doit certainement à ses importantes réserves d’hydrocarbures ainsi qu’à d’autres ressources naturelles lucratives couplées à sa faible démographie (2,3 millions d’habitants selon les données de la Banque mondiale).
Dans ce classement qui couvre 191 pays à travers le monde et 53 en Afrique (l’Érythrée n’étant pas classée), le Gabon est suivi par la Guinée Équatoriale qui occupe la 6e place en Afrique et la 94e dans le monde avec un PIB par habitant en PPA de 18 363 $, le Congo (5 552 $ et 149ᵉ dans le monde), le Cameroun (4 661 $ et 153ᵉ dans le monde), le Tchad (1 807 $ et 183e dans le monde), et la République centrafricaine (1 109 $ et 189ᵉ dans le monde.
Sur le plan africain, Les Seychelles se positionnent comme le pays le plus riche avec un PIB par habitant en PPA de 41 829 dollars, suivi de l’île Maurice, la Libye, le Botswana. Le Burundi (890$) et le Soudan du Sud (476$) sont les pays les plus pauvres du continent sur la base du PIB par habitant en PPA. Et dans le monde, les pays les plus riches du monde sont l’Irlande, le Luxembourg, Singapour.
Ce classement est réalisé sur la base des données du Fonds monétaire international (FMI). « Une mise en garde concernant ces statistiques : le FMI a prévenu à plusieurs reprises que certains chiffres devaient être pris avec des pincettes. Par exemple, de nombreux pays de notre classement sont des paradis fiscaux, ce qui signifie que leur richesse a été générée ailleurs, ce qui gonfle artificiellement leur PIB », précise Global Finance.