Le ministre gabonais de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, a annoncé que l’État gabonais dépensera 75 milliards de FCFA en 2024 pour subventionner le prix du carburant à la pompe. Cette allocation représente une augmentation de 29,9 milliards de FCFA par rapport à l'année précédente, soit une augmentation de 66%.
Pour le gouvernement, ces subventions visent à stabiliser les prix du carburant à la pompe, à maintenir la stabilité des prix sur le marché et à lutter contre le coût de la vie élevé.
Cependant, les bailleurs de fonds, en particulier le Fonds monétaire international (FMI), qui était en programme avec le Gabon, déconseillent fortement ces subventions, les considérant contraires au libéralisme économique. Le FMI doute de l'efficacité de cette stratégie, arguant que cela prive l'État de ressources importantes qui pourraient être investies dans des secteurs prioritaires de développement. Les experts du FMI remettent en question l'efficacité de cette forme de redistribution des richesses du pays.