Le Brevet d'études du premier cycle (Bepc) a débuté depuis hier, mardi 8 juillet. Près de 44.000 élèves prennent part à cet examen qui sanctionne le parcours scolaire du collège. Toutefois, cet examen est un test pour les nouvelles reformes entreprises par le ministre de tutelle, le Pr Léon Nzouba, à savoir procéder à deux tours sur cet examen.
Les épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (Bepc) ont débuté hier 8 juillet pour les 44.000 élèves qui prennent part à la promotion 2014.
Une session 2014 qui tient également lieu de test pour les nouvelles réformes mises en place par le ministre de l’Education nationale, Léon Nzouba, dans le cadre de cet examen qui sanctionne le premier cycle des etudes secondaires.
Parmi les principales réformes, la mise en place d’un second tour pour les élèves admissibles, avec épreuves écrites et non orales comme c’est souvent le cas pour une 2ème session à un examen.
L’objectif vise par ces mesures reste bien évidemment la volonté, pour le ministre de l’Education nationale, d’accorder plus de chances de réussite au plus grand nombre, surtout au vu des résultats catastrophiques souvent enregistrés ces dernières années lors des examens du secondaire.
Un assouplissement des conditions d’admission à l’examen du BEPC, qui n’est pas vu d’un bon oeil par bon nombre d’observateurs.
“En mettant en place ce système de deux tours, le ministère de l’Education ne résout en rien le véritable problème qui est à l’origine des résultats médiocres observés lors des examens au Gabon. C’est tout le système éducatif qu’il faut revoir car les candidats aux examens aujourd’hui, ont un niveau extrêmement bas. Second tour ou pas, le résultat sera le même”, a commenté Roger N., fonctionnaire.
“Traiter le symptome et non l’origine du mal. Voilà à quoi joue le ministre de l’Education. Tout le monde sait que ce n’est pas en facilitant les conditions de participation aux examens qu’on aidera nos enfants à obtenir de meilleurs résultats. Et si jamais c’était le cas. Si effectivement cette contribuait à augmenter le nombre d’admis au BEPC, de quelle qualité sera le diplôme ainsi obtenu si à la base, l’élève n’a pas le niveau et ne mérite pas de décrocher cet examen”, a renchéri une parente d’élève.
En attendant, l’examen se poursuit dans les différents centres avec la suite des épreuves écrites.
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