La deuxième phase des festivités marquant la célébration du 57è anniversaire de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP) a débuté, ce jeudi, par des journées de réflexions et des ateliers, au siège de cet organe de presse publique sis à Avorbam, dans la commune d’Akanda, au Nord de Libreville, a constaté un journaliste de l’AGP.
Au total, quatre sous commissions ont été mises en place par le comité d’organisation pour non seulement diagnostiquer les maux qui minent l’AGP, mais aussi proposer des solutions pour son avenir. Il y a notamment celles des Ressources humaines et administration, les Finances, Marketing et Relations publiques, et enfin la Logistique.
Prévues prendre fin ce vendredi, ces journées de réflexions devront permettre aux participants d’apporter leur modeste contribution pour le rayonnement de ce média à travers un rapport général qui sera par la suite soumis au ministre de la Communication et des médias, Laurence Ndong.
La ministre de tutelle a salué cette initiative, tout en félicitant les organisateurs, lors de la cérémonie d’ouverture, en présence d’invités composés de plusieurs directeurs généraux, des PCA des entités sous tutelle, ainsi que d’autres figures de proue du monde de la Communication et des médias.
« Je voudrais, à l’entame de mon propos, exprimer au PCA et à la direction générale, mes félicitations pour l’organisation de ces journées de réflexions « , a-t-elle indiqué.
« On voit bien que tous les pays qui se sont développés, le développement commence toujours par la réflexion. Une action qui n’est pas le fruit d’une réflexion ne saurait aboutir. Il y a une inter-dépendance entre l’action et la réflexion. Une réflexion qui demeure à l’état devient simplement une théorie. Or, la théorie est faite pour être pratiquée. La pratique qui repose sur la théorie peut être améliorée et analysée, et en même temps le retour de la pratique permet d’enrichir à nouveau la réflexion. Et donc ces journées de réflexions sont très importantes », a souligné le membre du gouvernement.
Pour l’Administrateur directeur général (ADG) de l’Agence gabonaise de presse, Ghislain Ruffin Etoughet Nzuet, cet organe de presse publique est à la croisée de chemin. Et il s’agit d’élaborer les mécanismes de développement, afin de lui donner un nouveau souffle, eu égard à sa lourde tâche de fournisseur de l’information.
« Je voudrais dire que l’AGP a été créée en juin 1960 sous la dénomination de l’Agence gabonaise d’informations (AGI), grand média d’État, après Radio Gabon. Et c’est en novembre 1966 qu’elle devient Agence Gabonaise de Presse. Alors, 57 ans aujourd’hui, l’agence est à la croisée des chemins. Il y a une crise financière, une crise, il ne faut pas se le cacher. Les journées de réflexions organisées à partir d’aujourd’hui et ce, jusqu’à demain, permettront de dessiner la nouvelle architecture de l’AGP », a-t-il affirmé.