Après avoir nié toute implication dans des malversations financières durant son aventure dans le gouvernement gabonais au côté de son défunt père Omar Bongo, Pascaline Bongo, a touché le fond vis- à -vis de la justice française ce jeudi. Le procureur de la République a requis trois ans de prison, dont deux avec sursis, et une amende de 150 000 euros contre Pascaline Bongo, ce jeudi 1er février 2024 a-t-on appris.
En effet, l'ancienne ministre est soupçonnée d'avoir perçu 8 millions d'euros pour faciliter l'obtention de marchés publics au Gabon par la société française Egis Route. Les faits remontent à une période antérieure au décès d'Omar Bongo en 2009.