Libreville – En séjour depuis le 23 janvier dernier à Libreville, la mission du Fonds Monétaire International (FMI) a été reçue, ce mardi 30 janvier, par le ministre des Mines, Gilles Nembe, rapporte un communiqué dudit ministère.
« La mission du FMI est venue s’enquérir des potentialités minières qu’offre notre pays et s’imprégner des rapports qui existent entre les ministères du Budget, et celui de l’Économie », indique le communiqué.
Le nouveau ministre des Mines leur a rassuré ses interlocuteurs sur l’exploitation minière qui est au coeur du développement du Gabon. Ainsi à travers divers projets, ce sont des routes, des écoles, des dispensaires, l’eau, l’énergie etc., qui s’invitent dans les zones d’exploitation et participent au développement.
D’après le membre du gouvernement la vision des autorités de la Transition consiste à oeuvrer pour la transparence et la bonne gouvernance de tous les projets miniers. Il a affirmé s’atteler à garantir la transparence dans la signature des différents contrats et Conventions. L’objectif étant de rassurer les populations et les potentiels investisseurs.
Le membre du Gouvernement a, par ailleurs, indiqué que les rapports entretenus par son département ministériel, en partenariat avec les ministères du Budget et celui de l’Économie, sont sains. Une collaboration franche est ainsi établie dans le transfert et le traitement des dossiers.
Présentant les potentialités minières du Gabon, le ministre des Mines a cité la présence de gisements de manganèse dans le Haut-Ogooué et le Moyen-Ogooué, de fer à Belinga, dans l’Ogooué-ivindo et à Baniaka, dans le Haut-Ogooué, l’or, le diamant, etc. A ce sujet, il a indiqué que le pays reste ouvert à tout investisseur.
Il a ensuite insisté sur la nécessité de la mise en place d’usines de transformation locale et envisagé une exploitation ordonnée qui tienne compte du respect des normes environnementales et de l’intérêt du Gabon. Car désormais, toute action posée dans le secteur minier se fera dans l’intérêt du Gabon.
Toutefois, le membre du gouvernement a précisé à ses interlocuteurs que le problème essentiel réside dans la logistique minière. Le département dont il a la charge, travaillera davantage dans le sens d’assurer l’acheminement du minerai des zones de production vers les ports, de manière sécurisée et sans impact négatif sur l’environnement.
Les représentants du FMI ont dit être satisfaits de la qualité des échanges et ont salué la volonté de transparence voulue et initiée par les nouvelles autorités.