En souvenir du coup d’État des forces de défense et de sécurité ayant renversé le régime Bongo le 30 août 2023, le gouvernement envisage l’institution au Gabon d’une journée nationale de commémoration. Examiné en Conseil interministériel lundi, un décret y relatif devrait bientôt être signé par le président de la Transition.
C’est le vœu d’une partie des populations ayant favorablement accueilli le coup d’État mené quatre mois plus tôt par l’ensemble des Forces de défense et de sécurité. Une journée nationale dite de la libération est en passe d’être instituée au Gabon. Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, devrait bientôt signer le décret qui lui permettrait d’avoir une existence juridique.
Encore à l’état de projet, le texte a été soumis à l’examen des membres du gouvernement, lundi 15 janvier, à la faveur d’un Conseil interministériel présidé par Raymond Ndong Sima. L’idée du Premier ministre de la Transition et ses collègues est de permettre à la population de commémorer l’événement du 30 août 2023, jour de la chute d’Ali Bongo et avec lui un régime politique dirigé depuis 1967 par la famille de l’ex-président de la République.
Le choix des autorités s’agissant du jour de cette célébration n’a pas encore été rendu public, mais l’on est presque sûr que la Journée nationale de la libération sera célébrée tous les 30 août, soit 13 jours après la fête de l’Indépendance. À moins que les autorités ne choisissent finalement de soumettre cette question au dialogue national annoncé pour cette année, les Gabonais devraient être fixés après le prochain Conseil des ministres.