Conditions d’attribution des bourses : marche de protestation des élèves à Franceville

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Publié le mardi 9 janvier 2024 | Agence Gabonaise de Presse

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Les élèves de Franceville dans la rue pour réclamer le paiement de leur bourse
Jeudi 9 mars 2017. Des centaines d’élèves des collèges et lycées de Franceville, ont organisé une marche, pour réclamer le paiement de leur bourse scolaire mais aussi la reprise normale des cours suite à la longue grève qui paralyse l’éducation nationale.

Franceville – Plusieurs élèves des établissements secondaires de Franceville et de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est), ont battu le bitume, ce lundi 08 janvier, pour contester les nouvelles conditions d’attribution des bourses, a-t-on constaté.

‘’Libérez ma bourse’’, scandaient-ils, le long de leur parcours, de leurs différents établissements jusqu’à la place de l’indépendance, avant de se rendre à la résidence du gouverneur, pour exprimer leur mécontentement.

Ces élèves contestent les nouvelles mesures d’attribution des bourses au secondaire, désormais de 12/20 au premier cycle et de 11/20 au second cycle. Une fois à la place de l’indépendance, ils ont entonné l’hymne national.

‘’Nous pensons que ce n’est pas normale que les critères d’attribution de bourse soient modifiés. Car, le président de la Transition n’a jamais dit que les bourses devaient être payées aux élèves ayant eu 12 ou 11 de moyenne’’, a indiqué Samira élève en classe de seconde.

‘’Nous n’avons pas d’enseignements. Nous sommes à 80 ou encore 120 élèves dans les salles de classes. Comment peut-on prôner l’excellence dans cette situation? Nous pensons que le gouvernement veut mettre la charrue avant les bœufs’’, a déclaré Anthony, élève en terminale.

Annoncé par le président la Transition lors de sa prestation de serment, le retour de la bourse au secondaire avait été très acclamé par tous.

Malheureusement, ces nouveaux critères d’obtention de bourse, annoncés, le 4 janvier dernier, par le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerq, sont diversement appréciés par plusieurs gabonais, alors que, pour les autorités, il s’agit de susciter l’émulation, l’excellence chez les apprenants.

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