La Commission Nationale de l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) avec l’appui de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc), organise dès ce mardi 8 juillet à Libreville une conférence-débat à l’Ecole normale supérieure et de l’enseignement technique.
La Commission Nationale de l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) s’attaque aux grandes écoles et universités publiques du Gabon dans le cadre de la lutte contre la corruption en milieu universitaire en organisant ce mardi 8 juillet, avec l’appui de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc), une conférence-débat à l’Ecole normale supérieure et de l’enseignement technique.
A cet effet, une délégation de l’organe des Nations Unies séjourne à Libreville depuis dimanche 6 juillet pour accompagner la CNLCEI dans ce processus.
L’objectif de la CNLCEI est de sensibiliser et éduquer en vue d’être conforme aux objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux.
Il s’agit d’une vaste opération avant la phase punitive qui intègre la lutte contre la mal gouvernance au Gabon.
Le choix des grandes écoles et universités s’explique du fait que ces environnements ne sont pas exempts de toute forme de corruption, notamment lors du déroulement des examens et concours, lors des délibération des résultats, ainsi qu’au cours de l’attribution des bourses et résidences dans les universités publiques.
Pour y parvenir, la CNLCEI, sollicite l’aide de l’Onudc, pour renforcer les programmes d’éthique et d’intégrité dans les universités et grandes écoles du pays afin de développer les bonnes pratiques au niveau de la gouvernance des pays membres.