La Banque mondiale a accordé au Gabon un prêt de 68,5 millions de dollars (un peu plus de 41 milliards de FCFA) pour le projet « Gabon numérique ». Un accord a été signé le 2 janvier dernier entre l’institution financière et le gouvernement gabonais, représentés respectivement par Cheick Kante, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon et Mays Mouissi, ministre de l’Économie, a annoncé l’institution de Breton Woods.
Ce projet vise à accélérer l’adoption de services publics numérisés et augmenter le nombre de personnes disposant d’un identifiant unique facilitant l’accès inclusif aux services publics, apprend-on. Aussi, renforcer la protection des données, la cybersécurité, la sécurisation des échanges de données au sein du secteur public, ainsi que les fondements juridiques, réglementaires et technologiques de la protection des données. Le projet contribuera également à moderniser les systèmes d’identité légale, et faciliter l’accès de tous aux services publics.
« Cette opération soutiendra la transformation numérique du pays, un levier essentiel pour promouvoir les opportunités de tous les citoyens et résidents gabonais. Elle bénéficiera aux particuliers et aux entreprises en améliorant l’accessibilité financière, la disponibilité et la qualité des services publics… Le pays a fait des progrès considérables en matière d’infrastructures numériques à haut débit », a déclaré Cheick Kante, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon.
Cette enveloppe financière permettra au Gabon de développer davantage son secteur numérique. En effet, depuis une dizaine d’années, le Gabon, dans l’optique de la diversification de son économie, a réussi à développer le secteur des nouvelles technologies par une politique volontariste de promotion et d’investissements dans le secteur du numérique. De ce fait, le Gabon est aujourd’hui le 10e pays africain le plus connecté au monde (le 1er en Afrique centrale) selon le dernier classement de l’indice de développement des TIC (2023) de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Aujourd’hui, le secteur du numérique est un levier de croissance important pour l’économie gabonaise (environ 5% du PIB).