D'ici à 2 ans, le manganèse d'Okondja sera exploité en grande partie par une société indienne, avec à la clé la création de nombreux emplois.
La Société Equatoriale des Mines et l'indien de Navodaya, 3e producteur au monde de manganèse haute teneur, ont rendu officielle la création d'une entreprise commune, Gabon Manganèse and Ferro Alloy SA (GMFA), détenue à 85 % par les indiens installés à Dubai, et 15 % par le Gabon à travers la SEM, en phase de production. Cette compagnie a été créée pour exploiter dans moins de deux ans le manganèse d'Okondja.
Ce projet nécessite 70 milliards de F CFA d'investissements pour la première phase et 75 milliards pour la seconde phase. Cet ambitieux projet de développement local promet la création de beaucoup d'emplois locaux. Le ministre Regis Immongault, en charge du département des Mines a aussitôt remis le permis minier à la (GMFA) et a insisté sur le démarrage du projet démarre délai.
En attendant leur éventuelle extension dans la province du Haut-Oguooé, ou une diversification de ses activités à l'échelle nationale, la GMFA va être le premier à explorer et à exploiter le manganèse d'Okondja. Un chronogramme en phase de 6 mois a déjà été défini, jusqu'à 24 mois. Ainsi, le premier semestre sera consacré à la traduction des données géologiques antérieures héritées des travaux de la compagnie brésilienne Valé et de celle australienne BHP, sur ce permis minier d'Okondja, riche en indice de manganèse, soit une évaluation entre 35 et 40 %.
Les objectifs premiers de la GMFA sont : la préparation de la route d'accès au gisement, l'installation d'un laboratoire mobile et la commande des équipements.
La question de la transformation du minerai au Gabon revêt un intérêt tout particulier, d'où le cabinet du ministre Régis Immongault et les investisseurs indiens ont approfondi l'option de la création d'une compagnie commune entre le Gabon et Navodaya trading DMCC au sujet du manganèse d'Okondja. Des négociations qui ont débouché sur cette joint-venture qui va produire un million de tonnes de minerai par an, va générer 50 emplois en phase d'exploration, et 100 emplois en phase de développement et plus de 200 emplois au stade de production, avec un ratio d'employabilité de 90 % de nationaux.