Au Gabon, le conflit homme-éléphant prend un nouveau tournant. Il y a plus d’une semaine, le président de la transition, a autorisé les populations à tuer des éléphants qui ravagent leur champ ou cassent leurs cases. Plusieurs ONG et des chercheurs ont tenu une réunion jeudi à Libreville pour réfléchir sur la question.
Quand le président de la transition, en tournée à l’intérieur du pays, a autorisé les populations à tuer des éléphants, elles ont applaudi cette annonce. Ceci, alors que le gouvernement d’Ali Bongo avait fait de la protection des éléphants une priorité absolue.
La veille de l’arrivée du président Oligui Nguema à Mouila, dans le sud du Gabon, le 10 décembre dernier, un éléphant a tué un membre d’une délégation qui partait préparer son accueil. Jacques Mabenga, professeur d’anglais, est mort suite à une collision entre un troupeau d’éléphants et le véhicule dans lequel il avait pris place.... suite de l'article sur RFI