A l’issue d’une Assemblée générale constitutive, les agents du ministère du Budget et des Comptes publics ont décidé, le 3 juillet dernier, de défendre leurs intérêts à travers un cadre constitué. Ainsi est né le Syndicat national des agents de l’administration du budget (Synab).
Sans véritable syndicat jusqu’à ce jour, les agents du ministère du Budget ont décidé de défendre leurs intérêts et droits à travers une structure organisée. Au terme d’une assemblée générale tenue à la mairie du 4e arrondissement de Libreville, ils ont donné naissance au Syndicat national des agents de l’administration du budget.
Cette entité aura la lourde charge de défendre les droits et intérêts du personnel de ce ministère considéré, à tort ou à raison, comme le plus privilégié de l’administration publique. Sur le vif, le Synab a déjà sur sa table des dossiers à l’instar de la question des mises en stage. Car, indique-t-on, de nombreux agents de ce département souhaitent aller en stage de perfectionnement sans toujours y parvenir. Pis, ces blocages ne font l’objet d’aucune explication de la part de la hiérarchie.
Porté à la tête de ce syndicat, Patrick Dizoa pense que la structure va «se lever sous le signe de l’engagement. Un engagement pour un combat social». D’emblée, il annonce rechercher une franche collaboration entre la hiérarchie et les différents services. Raison pour laquelle, le Synab estime qu’il devrait être rejoint par de nombreux agents affectés dans les cabinets ministériels, à l’inspection générale des services, au secrétariat, dans des directions rattachées et au sein des directions générales. Pour autant, les responsables du Synab estiment que leur action entend simplement contribuer à assainir le dialogue social au Gabon.
