La Cour de justice de la Cédéao a ordonné la remise en liberté du président nigérien Mohamed Bazoum et de sa famille. Ce dernier a été renversé fin juillet par un coup d'État militaire et est séquestré depuis dans sa résidence présidentielle. Mohamed Bazoum avait saisi mi-septembre la Cour de justice de la Cédéao pour obtenir sa libération et le rétablissement de l'ordre constitutionnel dans son pays.
La Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a ordonné vendredi 15 décembre la libération du président nigérien Mohamed Bazoum, renversé fin juillet par un coup d'État militaire. Une décision prise au moment où l'organisation régionale ouest-africaine , selon un de ses émissaires, a commencé à discuter de la transition avec le régime de Niamey.
La Cour de justice de la Cédéao "ordonne au défendeur [le pouvoir militaire à Niamey, NDLR] la mise en liberté immédiate et sans condition de tous les requérants", à savoir le président Bazoum, son épouse et son fils, a affirmé le juge, qui a délibéré à Abuja. "Le défendeur a violé leur droit à ne pas être détenus arbitrairement", a-t-il déclaré.
La Cour a également demandé à ce que Mohamed Bazoum soit réinstallé dans ses fonctions et a donné un mois au Niger pour exécuter sa décision. "C'est Mohamed Bazoum qui représente l'État du Niger", il "demeure président de la République", a assuré le juge.
Mohamed Bazoum est séquestré dans sa résidence présidentielle avec son épouse, Haziza, et leur fils, Salem, depuis le coup d'État du 26 juillet.... suite de l'article sur France 24