Libreville – Le chef de l’Etat a remis mardi dernier des clés des villas à dix familles qui squattaient la décharge publique de Mindoubé.
Beaucoup n’en reviennent pas encore. Partir du cadre infecte de la décharge publique de Mindoubé pour rentrer directement dans une villa. Qui l’eut cru ? Mais, le chef de l’Etat vient de faire bénéficier des maisons flambant neuves à dix familles gabonaises qui jusque-là vivaient dans cet environnement insalubre. Dans un élan de cœur, Brice Clotaire Oligui Nguema est allé lui-même remettre ces habitations à leurs bénéficiaires. Construites en 31 jours par la Société nationale immobilière, ces villas plain-pied comprennent en leur sein trois chambres chacune. Cerise sur le gâteau, chaque famille reçoit une enveloppe de 15 millions de F.
Aux côtés du président de la République, le haut-commissaire à l’environnement, le directeur de la Société nationale immobilière (SNI), des responsables de l’entreprise Clean Africa et le ministre de l’Intérieur ont pris part à cette cérémonie de relogement dans la zone de Bikele où ces anciens squatteurs ont été réinstallées. « Il n’y a pas meilleure offre que ça (…) Je m’engage moi-même à demander à la SNI de payer une deuxième maison au lieu de vous donner une maison. Vous aurez la deuxième maison avec les 15 millions de francs CFA », a lancé le chef de l’Etat. « Je pense que ça, on est dans l’équité », a-t-il souligné.
Brice Clotaire Oligui Nguema s’est indigné par le fait que certains de ses compatriotes vivent en pleine décharge. « C’est déplorable de voir les Gabonais vivre au sein de la décharge. Nous avons tenu, mon équipe et moi, le CTRI, à délocaliser un certain nombre de Gabonais au nombre de 10 pour qu’ils quittent la décharge », a affirmé le président de la République.