CEEAC : le président Oligui Nguema attendu ce jeudi à Malabo

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Publié le jeudi 14 decembre 2023 | Agence Gabonaise de Presse

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Civisme : Le CES Georges Mabignath accueille le Chef de l’Etat pour la levée des couleurs
Lundi 27 Novembre 2023. Libreville. Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s`est rendu ce jour au CES Georges Mabignath afin de prendre part à la désormais traditionnelle levée des couleurs dans les établissements scolaires, instaurée par le CTRI.

Le président de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema se rend, ce jeudi à Malabo, en Guinée Equatoriale, où se tient demain la 5e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, apprend-on de source autorisée.

C’est son troisième déplacement dans la capitale équato-guinéenne depuis l’avènement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) au pouvoir.

Cette fois-ci, le président de la Transition prendra part au Sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), dont les assises se tiennent, ce vendredi à Djibolo, dans la banlieue de Malabo, en Guinée Equatoriale.

Ce rendez-vous, qui intervient dans le cadre du Conseil de Paix et de sécurité (COPAX), sera consacré à l’examen du rapport à mi-parcours du président Centrafricain Faustin Archange Touadera, en sa qualité de facilitateur du processus de transition politique en République gabonaise.

Ainsi, le président gabonais présentera, lors de la réunion de haut niveau, la feuille de route de la Transition au Gabon. Car, au lendemain de la prise de pouvoir par les Forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CTRI, le 30 août 2023, la CEEAC avait prononcé des sanctions envers le Gabon. Pourtant, l’acte avait été salué par toutes les forces vives gabonaises.

Libreville veut croire à une levée de sanctions, ce d’autant que le calendrier de la feuille de route exigé par la CEEAC a déjà été dévoilé, voire mis en exécution.

Nombre de Gabonais pensent que plus rien ne peut justifier le maintien du pays sous sanctions, et qu’il faut opter pour un accompagnement soutenu des nouvelles autorités.

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