Libreville, 08 décembre 2023 (AGP) -La présumée agression du Commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le Général Jean Germain Effayong Onong, sur le député de la Transition, président de l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG), Lionel Engonga, n’a pas eu lieu, confie une source en poste, au sein de la Prison centrale de Libreville à l’AGP.
« Le général n’aurait pas pu le faire si cela lui était possible, étant donné le niveau et la distance de sécurité qui le sépare des gens, lors de ses déplacements. Un ordre suffirait », c’est ce que révèle une source au poste de la prison centrale, à un journaliste de l’Agence gabonaise de presse.
Précisant que c’est une affaire qu’il aurait véritablement suivie. « En réalité, le président de l’ONG SOS prisonniers avait réussi à franchir notre étape, alors qu’il avait une interdiction d’y revenir pour des faits qu’il connaît lui-même. Nous n’avions pas encore reçu la note du directeur général de la prison centrale », a déclaré la source pénitentiaire.
Relatant que : »ce jour, il était accompagné d’une dame. Et son motif était qu’il a été contacté par une détenue pour une ordonnance médicale. Au lieu de se rendre à l’infirmerie, il s’est rendu directement chez les détenues de sexe féminin, où ont lieu actuellement les travaux denses, en lien avec les droits de l’homme. C’est de là-bas que le cochef, supervisant les travaux, a été informé de sa visite par le directeur l’ayant aperçu. Et ce jour, l’intéressé n’avait pas d’attributs. Un ordre aurait été donné par le chef de le mettre hors de l’enceinte, par le cochef. »
Une autre source explique que Lionel Engonga se serait montré arrogant, sans doute, à cause de son statut actuel. Dans tous les cas, il serait, d’après les mêmes sources, auteur d’actes contradictoires avec la sécurité des detenus. On parle de plusieurs échanges de communication et de marchandises prohibées. La question est de savoir si ce dernier est allé dans ce lieu avec l’étiquette de député ?