Libreville – Les assises organisées hier dans le nord d’Akanda avait pour but de trouver la bonne formule pour collecter cette ressource et doter le Fonds autonome national d’entretien routier d’importants moyens pour lui permettre de remplir pleinement ses missions.
Le constat fait hier par les participants aux assises sur la problématique de Recouvrement de la redevance d’usure de la route (RUR) tenues dans le nord d’Akanda est assez alarmant. La collecte de cette ressource peine à satisfaire les attentes des pouvoirs publics. Le ministre des Travaux publics qui prenait part à cette rencontre aux côtés de ses collègues du Pétrole, des Comptes publics, de l’Economie et des Participations et des Nouvelles technologies n’a pas manqué de sonner la charge. « A nos jours, nous constatons, pour le déplorer, que le recouvrement de cette ressource n’est non seulement pas régulier, mais aussi, ne s’effectue pas selon les dispositions que fixe le cadre réglementaire et institutionnel », a déploré Flavien Nziengui Nzoundou.
Dans le souci de rectifier le tir, il a surtout été question d’autonomiser le Fonds autonome national d’entretien routier (FANER) en vue d’un recouvrement efficace des recettes affectées à l’entretien routier national et de procéder au paiement des dépenses d’entretien du patrimoine routier national. Au nombre des recommandations formulées à l’issue des travaux, figurent en bonne place l’affectation à 100 % des revenus de la Redevance d’usure de la route au FANER et sa programmation dans le projet de loi de finance 2024, la récupération des 23 milliards de F retenus dans le compte séquestre à reverser au FANER et l’inscription de la dette contractée auprès de BGFIBank dans le cadre du Club de Libreville.