Ce mardi 21 novembre à Libreville, le Premier ministre de la Transition a ouvert les travaux de la première Convention annuelle du système judiciaire. Sous le thème «La réforme du système judiciaire», ce symposium, qui réunit plus de 300 participants répartis en huit groupes de travail, devrait participer à l’élaboration de la «Stratégie de la transition pour la réforme du système judiciaire».
Au Gabon, la première Convention annuelle du système judiciaire s’est ouverte ce mardi 21 novembre. Avec pour thème «La réforme du système judiciaire», ce symposium qui se tiendra jusqu’au 24 novembre réunit plus de 300 participants. Avocats, magistrats, huissiers, juges constitutionnels, ils sont répartis en 8 groupes de travail thématiques. «La diversité des profils des participants apparaît comme le gage du succès des présentes assises», a déclaré ouvrant les travaux, Raymond Ndong Sima, le Premier ministre de la transition. Ce symposium, a fait savoir Paul-Marie Gondjout, le ministre de la Justice, est une contribution à la restauration des institutions.
Il devrait participer à l’élaboration de la «Stratégie de la transition pour la réforme du système judiciaire» qui vise à garantir l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous, consolider l’indépendance du pouvoir judiciaire, améliorer la performance du ministère de la Justice et garantir une justice sur le respect de la dignité humaine. Sur la base des recommandations de ce symposium, une commission mise en place par le ministre de la Justice élaborera les textes qui régiront le système judiciaire sur le plan judiciaire, administratif et financier. De même, a fait savoir le Garde des Sceaux, qu’un plan d’actions prioritaires pluriannuel et chiffré sera arrêté et mis en œuvre dans le cadre d’un programme de réformes sectorielles.
«C’est un long chantier, mais très exaltant», a commenté Paul-Marie Gondjout. Rappelant que les maux qui minent le système judiciaire sont connus de tous, il a souligné que ce symposium en fera le diagnostic pour proposer des solutions pérennes. Ces propositions, dit-il, devront être faites dans le sens «d’humaniser et de responsabiliser l’administration de la justice et non de préserver des intérêts corporatistes». Une rencontre appréciée par les participants. «Ce qu’il faut retenir, c’est la volonté des autorités de moderniser la Justice sur tous ses aspects», a commenté le juge Ernest Akendengue-Tewelyo qui pense entre autres, à la numérisation des procédures à l’instar du casier judiciaire.