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Eaux et Forêts : Le Synapef réclame une solution définitive à ses revendications sociales
Publié le mardi 14 novembre 2023  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le SYNAPEF lance un mouvement d’humeur pour exiger le paiement de la prime de ristourne
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Sur le pied de guerre durant la gouvernance de l’ancien ministre des Eaux et Forêts, Pr Lee White, le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) souhaite avoir un temps de répit en se remettant au travail de façon optimale. Il a, ce lundi 13 novembre, appelé le gouvernement de la Transition à apporter une solution définitive à ses revendications sociales et espère être reçu en audience par Raymond Ndong Sima.

«Par l’espérance, nous choisissons d’admettre qu’il y a un temps pour tout», a dit au cours d’une déclaration ce 13 novembre, le président du Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef). En grève depuis le 15 juin 2020, le Synapef souhaite se remettre au travail de façon optimale. «Pour y parvenir, nous réclamons du gouvernement en priorité la solution définitive aux revendications essentiellement sociales», a déclaré Didier Atome Bibang précisant qu’il s’agit du paiement des salaires dit-il, «illégalement suspendus de 29 agents en 2021» ; le paiement des primes légiférées des 2ème et 3ème trimestres 2023 ainsi que le paiement par échéances de la dette de primes de 2014 à 2020.

«Les personnels précarisés de l’administration des Eaux et forêts et de l’environnement attendent un signal fort dont l’incidence directe sera la levée de la grève lancée depuis le 15 juin 2020», a-t-il assuré annonçant le dépôt ce 13 novembre, d’une demande d’audience auprès du Premier ministre de la transition. Raymond Ndong Sima saura-t-il rassurer ces partenaires sociaux ? Ils assurent que le 1er septembre 2020, pour avoir exprimé des revendications légitimes et usé de leur droit de grève par l’animation d’un piquet, ils ont été accusés d’avoir commis «un crime de lèse-majesté valant une agression policière ordonnée par l’ancien maitre des lieux, le nommé Lee James Taylor White».

Devenu, ironisent-ils, «le gracié de Londres et inspiré à écrire une version mancunienne du cahier d’un retour au pays natal». Ils assurent que la gestion de Lee White aura été marquée par «l’inconsidération du facteur humain, une démagogie professionnelle et l’aptitude inégalée de faire croire et dire aux plus hautes autorités ce qu’il veut». Le Synapef dit retenir de ce ministre, un enlisement de l’administration dans des malversations bien orchestrées et dont la seule limite n’aura été que «le coup de force salutaire» du Comité pour la transition et restauration des institutions (CTRI, le 30 août 2023.

Une prise de pouvoir par l’armée qui, considère le Synapef, a renversé «un régime dont l’appétit du pouvoir pour le pouvoir avait conduit à la généralisation d’une gouvernance piteuse et à la clochardisation des agents publics». Un état de fait avec lequel ce syndicat appelle à rompre pour permettre à ces agents de l’État d’évoluer dans un environnement de travail sain. «C’est tout le sens de la déclaration prémonitoire de ce jour si le gouvernement de la Transition accepte la main que nous lui tendons», a déclaré Didier Atome Bibang.
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