Les employés de Clean Africa en grève depuis le 02 novembre dernier ne décolèrent pas malgré les manœuvres d’intimidation opéré par leur direction générale qui aurait ordonné l’arrestation par la police, de leurs collègues (08 agents), libérés le 06 novembre en cours après deux jours de garde à vue au commissariat de Sogatol, localisé dans le 5ème arrondissement de Libreville.
Les grévistes ont été libérés sans retenir un chef d’accusation. Un superviseur nommé Youssouf aurait accusé quelques agents mis en cause d’avoir : cassé leurs camions, barré la route puis cassé la voiture d’un particulier. Des allégations sans preuves, rejetées en bloc par les employés arrêtés.
Après 72 heures d’audition sans preuves probantes, ils ont été libérés. Ils poursuivent leur mouvement de grève pacifique aux cotés de 780 autres employés qui protestent contre les salaires de misère et la rupture abusive des contrats de travail. Les grévistes revendiquent les meilleures conditions de vie et de travail.
Depuis le déclenchement de la grève 02 novembre dernier, Libreville croule sur les tas d’immondices nauséabondes qui pourraient engendrer une épidémie si la grève perdure.