Dans le but de préserver l’espèce, tout en veillant à garantir la diversité des ressources halieutiques dans ces zones, le gouvernement a décidé de fermer deux mois durant la pêche à la sardine dans la baie de Corisco située entre le Gabon et la Guinée équatoriale, ainsi que dans l’estuaire du Komo.
En raison d’une faible communication sur le sujet par la tutelle, l’information semble être passée inaperçue, au point que certains pêcheurs artisanaux continuent de s’y adonner. Le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a d’ailleurs été contraint de rappeler, dans un communiqué publié ce vendredi 3 novembre au quotidien l’Union, que la pêche à la sardine est fermée depuis plus d’un mois. La mesure date en effet du 1er octobre dernier.
Selon les autorités, la pratique pourra reprendre le 30 novembre prochain, le temps que les stocks se reconstituent. La fermeture, dit-on, se justifie dans la volonté du Gabon d’«assurer l’utilisation durable et la diversité des ressources halieutiques». C’est donc dans l’objectif de préserver l’espèce qu’a été prise la Décision n° 0025/MAEPA/SG/DGPA du septembre 2020 qui institue une période pour l’exercice de la pêche à l’ethmalose (sardine) en République gabonaise.
La mesure de suspension se limite dans la baie de Corisco située entre le Gabon et la Guinée équatoriale, et dans l’estuaire du Komo. «Tout contrevenant aux présentes prescriptions s’exposerait à des sanctions, conformément à la réglementation en vigueur», prévient le ministère en charge de la Pêche.