Le 2 novembre, l’Organisation patronale des médias (Opam) a été reçue en audience par la ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication. De la réforme du Code de la communication à la subvention d’aide à la presse, l’Opam a soumis ses préoccupations à Laurence Ndong qui a promis de faire le point au président de la Transition. Une autre rencontre devrait avoir lieu dans quelques semaines.
Au Gabon, estime l’Organisation patronale des médias (Opam), le secteur des médias connaît un certain nombre de problèmes. Le 2 novembre au cours d’une audience avec le ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, ces problèmes ont été évoqués. «Nous (les) trainons depuis quelque temps déjà, mais nous n’avons pas eu par le passé une oreille attentive», a fait savoir à l’issue de l’audience, le conseiller du président de l’Opam. Selon Guy Pierre Biteghe, l’Opam a profité de l’arrivée de la nouvelle ministre pour reposer ces mêmes problèmes qui sont pour la plupart, d’ordre administratif. Ils concernent pour ainsi dire, le code de la Communication, la relation avec les institutions.
«Notamment en ce qui concerne aussi bien la Haute autorité de la communication (Hac) que le ministère de la Communication, mais également les problèmes de fonctionnement avec la question de la subvention à la presse écrite», a indiqué Guy Pierre Biteghe. Selon lui, Laurence Ndong a pris des engagements en promettant d’être le porte-parole de l’Opam au niveau du président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), mais aussi, de créer «l’environnement institutionnel qui va regarder tous ces problèmes-là, et l’accompagnement aux médias. Notamment en ce qui concerne la Convention collective qui n’existe pas au Gabon, la Maison de la presse qui n’existe pas au Gabon», a-t-il dit. Une séance de travail de mise au point devrait avoir lieu dans quelques semaines.