Un certain Kevin Bondouaboka a été appréhendé à la gare de Ntoum en possession quatre pointes d’ivoire découpées en dix morceaux. Ce qui prouve que Libreville est un point de transit important pour le trafic des produits fauniques.
Beau coup de filet réalisé par les agents de la police ferroviaire, qui viennent de mettre la main sur un présumé trafiquant d’ivoire, qui avait en sa possession quatre pointes d’ivoire découpées en dix morceaux. Avant de procéder à la fouille à la gare de N’toum, les agents de police ferroviaire ont été alertés par l’odeur pestilentielle que dégageait le sac de Kevin Bondouaboka.
Une fois à Libreville, le prévenu a été placé en garde à vue en attendant qu’un procès-verbal soit rédigé et qu’il soit déféré devant le procureur de la République. Cette énième interception montre une fois de plus que Libreville est un point de transit important pour les produits fauniques. Généralement, une fois à Libreville, l’ivoire est exporté vers des pays de transit comme le Togo, le Bénin, le Cameroun et le Nigéria et se retrouve finalement en Asie. C’est ainsi que des tonnes d’ivoire originaires du Gabon sont saisies dans ces pays chaque année.
L’ONG Conservation Justice a été alertée par les responsables de la police ferroviaire, suite à la séance de formation sur la loi faunique organisée récemment à Franceville, en collaboration avec la direction provinciale des Eaux et Forêts.
La chasse, la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces intégralement protégées sont strictement interdits tout au long de l’année. Le non respect de ces règles peut conduire à un emprisonnement allant jusqu’à six mois de prison ferme et à des amendes allant jusqu’à 10 millions francs CFA, la peine étant portée au double en cas de récidive ou de fuite.