Ayant compris tout le bénéfice à tirer de cette activité lucrative, de nombreux artisans miniers s’y investissent, au point de susciter un important engouement, à deux jours de la fin des opérations à Ndjolé.
Conformément au calendrier annoncé par le ministère des Mines, l’étape pilote de Ndjolé s’inscrit pleinement dans les objectifs assignés par les Hautes Autorités, relatifs à l’appropriation du secteur artisanal par les acteurs nationaux.
Au regard de l’engouement que cette opération suscite auprès des jeunes, dont l’âge varie entre 20 et 30 ans, la relance des activités artisanales apparaît véritablement comme un nouveau souffle pour tous les acteurs.
Pour illustration, le jeudi 26 octobre écoulé, 56 personnes ont été enregistrées, pour 50 jeunes et 6 personnes âgées, dont une femme de 64 ans. Dans ce lot, figure un exploitant artisanal de diamant, un de sable, et le reste, constitué d’orpailleurs.
Au cours de cette même journée, deux équipes se sont constituées, dont une qui est allée sur le site de Missolo, situé sur la route économique, afin de sensibiliser les orpailleurs et les autres artisans miniers qui ne se sont pas encore manifestés. Puis une autre qui est restée dans les locaux du Conseil départemental de l’Abanga-Bigné, site attitré pour les régularisations à Ndjolé.
Un constat se dégage cependant de ces enrôlements : c’est la présence remarquée d’orpailleurs originaires de l’Ogooué-Ivindo, qui sont plus d’une cinquantaine. Une situation qui pourrait s’expliquer par la fermeture du site de Minkébé. Tout comme cette donnée est révélatrice des retombées économiques appréciables que l’on peut tirer de cette activité lucrative.
De façon globale, plus de 200 artisans miniers ont déjà été régularisés à Ndjolé, pour 17 femmes et 183 hommes. Parmi ces exploitants, 2 de diamant, 2 de sable, et 196 pour l’or.
Dans l’optique de couvrir l’ensemble de la province, les opérations d’enrôlement des artisans miniers démarreront à Lambaréné et Makouké, ce dimanche 29 octobre 2023.