Au Gabon où la 10e édition de la campagne Octobre rose se poursuit, le Conseil des ministres du 19 octobre a indiqué qu’à mi-parcours, 31 cas suspects ont été détectés sur 2 142 personnes dépistées. Dans le pays, les cancers féminins représentent environ 30% des cancers et restent l’une des premières causes de décès chez les femmes.
Cette année comme bien d’autres années précédentes, le Gabon s’est joint à la campagne Octobre rose dédiée à l’information, à la prévention et à la lutte contre les cancers féminins. Particulièrement celui du sein et du col de l’utérus avec à la clé, des dépistages gratuits. Pour cette dixième édition lancée à Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué par l’épouse du président de la transition, marraine de cette édition, le Conseil des ministres du 19 octobre a dressé un bilan à mi-parcours. Selon le gouvernement, 7 111 personnes ont été sensibilisées dont 2 142 personnes dépistées parmi lesquels 31 cas suspects. «Sept ont bénéficié d’une biopsie et trois cas transférés sur Libreville», a fait savoir le porte-parole du gouvernement.
Dans le pays où la campagne se poursuit, les cancers féminins représentent à eux seuls environ 30% des cancers. Ils restent l’une des premières causes de décès chez les femmes. Des décès qui selon les blouses les blanches, pourraient être évités tant, assurent-elles, dépisté suffisamment tôt, le cancer du sein peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10. Ce, après un traitement moins long et moins lourd pour la patiente. Le cancer du col de l’utérus quant à lui, peut être évité grâce à des tests de dépistage réguliers. «Détectés assez tôt, 90% des cancers féminins peuvent être guéris», assurent les blouses blanches.